LE SITE DU TERTRE MERAIS – L’ABBE GREGOIRE ORAIN-

mégalithe ou le père orain posait sa tabatière
croix à l’entrée du site
la Croix s’est faite une beauté

L’ABBE GREGOIRE ORAIN

Le site du TERTRE MERAIS a été dédié au Père Grégoire ORAIN. Voici son histoire !!!

Né le 13 Mars 1756 à la BOCLAIS en FREGREAC

Décédé à DERVAL le 20 Décembre 1829

Il est issu d’une famille de laboureur, il est le septième d’une fratrie de douze enfants ( 6 garçons – 6 filles)

A noël 1779 il est nommé prêtre et vicaire à PAIMBOEUF

En 1782 après des soucis de santé, il est nommé vicaire dans sa paroisse natale à FEGREAC, il a pour recteur, M.MANGEARD et ensuite M. RENAUD

pendant 9 années il remplit son ministère avec zèle et dévouement dans la paix et la tranquillité, jusqu’à la révolution où la constitution civile du clergé vient jeter le trouble dans les consciences. Pendant cette période le père ORAIN fut sans cesse recherché, il du se cacher.

SON ARRIVEE A DERVAL

C’est le 18 Février 1803 qu’il fut nommé par l’évêque de Nantes pour remplacer l’abbé CRESPEL, et restera curé de Derval jusqu’à sa mort en 1929. C’est ainsi que l’abbé Grégoire ORAIN a commencé à restaurer l’église de Derval laissée en mauvais état suite à la révolution. Mais son rôle essentiel était de restaurer la foi et les mœurs de la paroisse.

Il aimait quand il en avait le temps se rendre sur le site du TERTRE MERAIS, ce promontoire qui domine le village des Couëre, la vallée de la Chère et plus loin celle de l’Adron, ici il pouvait contempler la nature et prier son seigneur et maître de la création.

Un de ses anciens élèves, qui parfois l’accompagnait raconte comment vers la fin de sa vie, souffrant de violents maux de tête, cette promenade lui était salutaire.

Aujourd’hui on appelle encore ces « petits menhirs » les pierres de M. ORAIN, et d’après la tradition orale, on y voit même la petite cavité, creusée dans le rocher, dans laquelle il mettait sa tabatière.

D’autre part, l’après révolution n’avait pas encore vu la réouverture d’écoles, ainsi il fonda une école dans son presbytère, où il enseignait deux fois par semaine, afin d’apporter aux enfants l’instruction nécessaire. Il était très humain, il avait fait de son presbytère une maison très hospitalière et ses amis étaient ses paroissiens. Les pauvres étaient les mieux accueillis, il distribuait, pain et vêtements (de ses propres armoires) et même abandonnait son déjeuner

M.Gregoire ORAIN fut très important à DERVAL

Par contre on ne sait pas si la croix à l’entrée du site est à l’origine ou bien après .