Église SAINT PIERRE et SAINT PAUL du XVI ème siècle

l’église Saint-Pierre et Saint-Paul (1846 – XXème siècle), œuvre de l’architecte Ménard, de style néo-roman. Cette nouvelle église battie du Nord au Sud, (nous n’avons pas l’explication de cette modification d’orientation), elle succède à un sanctuaire qui était orienté d’Est en Ouest.
L’église avait la forme d’une croix latine. C’était une bâtisse trapue avec des murs épais étayés de contreforts, surmontée d’un clocher, dans lequel se trouvait deux cloches, la plus grosse fut fondue en 1711. La plus petite a été baptisée en 1743 et s’appelait Marie Françoise, Jeanne, Anne (les prénoms de ses parrains et marraines). Marie Françoise Lemaistre de la Garrelaye et l’Abbé de Brignac, seigneur de la Porte. Cela se passait sous le rectorat de messire Alexis César de Potiron du Châtelier. Cette cloche fut confisquée pendant la révolution et envoyée à la Monnaie de Paris.
A signaler que le registre paroissial révèle que le 26 Juillet 1749 a été placée la première pierre du maître-autel de l’église par Thérèse de Carheil épouse de Charles Hubert de la Massue, chevalier, seigneur de la Haye ( Ogée mentionne qu’en 1774, le château de la Haye appartient encore à Charles Hubert de la Massue). L’ancienne église, qui possédait deux chapelles, l’une dédiée à Notre-Dame du Rosaire et l’autre dédiée à Saint Sébastien, subira lors de la Révolution de nombreuses déprédations. A mentionner aussi la confrérie de Saint Sébastien (Le prévôt de la confrérie, en 1768, se nomme Chabin), établie dans l’église de Derval au XVIIIème siècle. Le seigneur Jean de Derval aurait été inhumé dans l’église de Derval en 1415, ainsi que Geoffroy de Combourg de Châteaugiron, en 1463.
Au temps de la révolution l’église fut occupée par les troupes républicaines, elle eut à subir de lourdes dégradations, par des exsactions de révolutionnaires, les boiseries des autels et du chœur furent brulés.
L’abbé Grégoire ORAIN arrivé en 1803 et originaire de Fégréac fit ce qu’il pu pour la rendre accessible au culte. Décédé en 1829, il ne verra pas la nouvelle construction.
En 1939, le curé Racineux envisage son agrandissement. Le conseil municipal présidé par M. HAY de SLADE donne son accord, cet important projet, comprenant deux ailes de transept, une tribune et une sacristie, est confié à l’architecte Nantais, M.MENARD. M. CAVE devient l’adjudicataire des travaux de maçonnerie.
Le curé Racineux qui avait connaissance de l’existence de Albert GSELL alors âgé d’environ 70 ans et en retraite à Guémené Penfao, le contacta pour réaliser les 4 vitraux.
Malgré la guerre, ceux ci sont réalisé en moins de deux ans. Les cultivateurs effectuent la plupart des charrois de gros matériaux, et de nombreux donateurs apportent leur contribution financière.
Le clocher date de 1950. clocher-porche à bulbe

Le chœur de l’église actuelle date de 1846 et son autel est un don de Mlle Blérye et de Mlle Poligné.
Sur l’autel en marbre de carrate sont représentées les trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité.
Au fond de l’abside, l’assomption de la Vierge est réalisée par le sculpteur Charles Menard. En haut figurent les saints patrons Pierre et Paul.

L’église est meublée et ornée en style néo-renaissance et dédiée aux apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul.



Ses vitraux remarquables par leurs couleurs et leurs tailles rendent une luminosité exceptionnelle. Quatre vitraux sont l’œuvre d’Albert Gsell, peintre verrier auteur des vitraux de la Basilique du Sacré-Cœur à Montmartre
Le pardon de Sainte Anne La Palud XX ème siècle
Maitre verrier GSELL
Cette grande verrière représente une scène typique de Bretagne, avec ses Bretonnes costumées, la mer et les pêcheurs.
les trois autres représentent sainte Odile, le
curé d’Ars et Jeanne d’Arc.




Cinq autres verrières ornent l’église : celles de saint Sébastien et de
la Vierge datent de 1846, Les vitraux représentent saint Louis, Marie
Grignon de Montfort et saint Bernard.



Martyr de Saint Sébastien XIX ème siècle
Peintre Joly DUVAL
Ce tableau représente le saint criblé de flèches. Une dame romaine épanche le sang qui coule de ses blessures. Il a été obtenu, ainsi que le tableau du repos de la Sainte Famille, provenant du Louvre, grâce à l’intervention de Julien de la Haye Jousselin, député et maire de Derval, auprès du gouvernement de Louis Philippe


Bannière XIX ème siècle
Cette bannière est dédiée aux saints patrons de la paroisse, les apôtres Pierre et Paul.
Saint Pierre était le patron de l’église primitive de Cornou en la contrée de Derval

Mme HABAY (propriétaire de la collection de faïence, page musée de la faïence) organis des visites programmées, se rapprocher de l’office du tourisme de Châteaubriant. lien ci dessous






