LA MEE

Jadis, Derval faisait parti du Pays de la MEE et de ce fait Derval s’est retrouvé au cœur des marches de Bretagne

Les marches de Bretagne

Les Marches de Bretagne constituaient à l’époque médiévale une zone frontalière séparant le duché Breton, alors indépendant jusqu’au XVe siècle et le Royaume de France. C’est alors que de grandes et petites forteresses furent construites pour former une ligne de protection du nord au sud.

Les 3 phases de la première marche de Bretagne

Durant la première période de son existence (778-830), la marche de Bretagne est le point de départ de la politique d’extension franque vers l’ouest.

La période allant de 830 et 841 apparait comme un phase d’équilibre entre les regna breton et neustrien.

La dernière phase de la marche de Bretagne se situe entre 840 et 851

• La bataille de MESSAC en 843
• La bataille de BALLON en 845
• La bataille de JANGLAND en 851
  • La marche de Bretagne est alors totalement incorporée au royaume de Bretagne.

La seconde marche de Bretagne

En 861 pour créer une nouvelle zone tampon à la suite de la perte totale de la marche de Bretagne, Charles le Chauve crée une nouvelle marche contre les Bretons.

• Les batailles de CONQUEREUL en 992
• La guerre de 100 ans (1337-1453)
  • guerre de succession de bretagne de 1341 à 1364
• les guerres des religions 1562 à 1598

C’est entre le XIVe et le XVe siècle que la notion de frontière peut être employée pour qualifier ce qu’il reste de la Marche de Bretagne

Le château de Derval avait été offert en 1363 par Jean IV de Bretagne à son vassal Robert Knolles, dans le cadre de la Guerre de succession de Bretagne. En 1373, il fait l’objet d’un siège par Du Guesclin, qui ne parvient pas à le prendre. Il passe néanmoins plus tard dans la famille Jean de Derval, son propriétaire en 1450, un proche du duc de Bretagne. Il est également le commanditaire du manuscrit, qu’il fait rédiger par son secrétaire. À la fin des guerres de religion, Henri IV fait détruire la forteresse. Il n’en demeure aujourd’hui qu’une seule tour « La tour Saint Clair ».